Suite à l’exposition Ma’aminim (Les croyants), le commissaire indépendant Guillaume Désanges continue ici son exploration des formes esthétiques des luttes sociales du XXème siècle en Seine-Saint-Denis.
Un dispositif original est proposé : une projection unique expose un montage d’extraits de films d’archives qui doit plus à la poésie qu’à l’analyse historique. Sa diffusion en boucle fait alterner des scènes de liesse et de doute, de vie commune et de séparations, d’occupations d’usine et de retours à l’ordre, de fièvres et de désenchantement, d’éveil des consciences et de sommeils forcés, comme une sorte de balancier régulier des conditions de combat dans l’histoire.
Films, objets, tracts, affiches, œuvres contemporaines… l’exposition puise ses sources aux Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis mais également dans la Collection départementale d’art contemporain .
Le lieu de l’exposition – la chapelle du musée d’art et d’histoire de Saint Denis – lui donne une résonance particulière, créant un lien sourd entre foi et engagement politique.
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Pendant toute la durée de l’exposition:
Un parcours « L’engagement au musée » est proposé à travers les collections permanentes : l’engagement chez les carmélites, chez les communards, les caricaturistes, les artistes du Mouvement moderne et d’autres artistes de la collection du musée d’art et d’histoire.
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