Dans un climat d’euphorie nationaliste, le peintre allemand Otto Dix (1891-1969) s’engage volontairement dans la guerre.
De 1915 à 1918, il rend compte de son expérience sur le front occidental par des cartes postales. Elles préfigurent ses gravures hallucinées d’après-guerre imprégnées d’un antimilitarisme viscéral.